Cette histoire est une fiction vraie. Toute référence à des personnes ayant existé ou existantes, n’est pas une coïncidence. (Extrait)
L’héroïne se rend en Ecosse pour rendre visite à une parente en fin de vie. Par sa prose, elle nous offre un voyage introspectif qui va au delà de ses origines, de son moi profond.
Elisabeth est semble-t-il sur un pont entre ses deux pays, la France et l’Ecosse. Ce sont des allers-retours entre présent et passé, de gauche à droite dans le texte comme un questionnement, mais aussi des va-et-vient incessants entre son histoire, sa belle-mère et de lointains cousins, spectres pleins de vie.
Ne jamais en finir … L’auteure face à la disparition recrée-t-elle de nouvelles mémoires ? La maladie d’un être cher nous ramène-t-elle pas inexorablement à notre passé ? Nous fouillons inéluctablement dans les souvenirs de nos aïeux pour comprendre notre propre naissance et ce par quoi ils sont passés pour faire ce que nous sommes. Certains questionnements restent souvent en suspens par pudeur, par peur de réveiller d’anciens plaisirs, d’anciennes douleurs.
Les fantômes nous hantent tout au long de notre vie mais a-t-on forcément envie d’en finir avec eux ? On se raccroche à eux comme à une bouée de sauvetage. Leur apparition peut parfois paraitre salvatrice, rassurante. Le présent est constitué de strates de temps enchevêtrées les unes entre elles, comme un puzzle difficile à terminer.
La réalité est-elle programmée ? N’est-elle que coïncidence ? Quelle part l’imaginaire ? La prévision tient-elle dans l’accomplissement de faits vécus ? Rassembler les indices, décrypter, transcrire. Et faire fusionner les deux mondes : anticipé et réalisé. (Extrait)