Oyez, oyez, braves gens !!! En ces temps rudes et glacials, emmitouflez-vous dans un gros plaid en poils de faux vair et non de verre (ça râpe !!), le roman de Sandrine O. vous fera l’effet d’un bon chocolat chaud avec une larmichette d’alcool réconfort !!! Sandrine O.urdit la vie de toutes les princesses que nous sommes entre boulot, vie de château à dos de cheval et tous les tracas. Cendrillon n’a pas de complexes en tout cas, elle ne les cache pas. Elle crie, jure, s’insurge et c’est bien fait pour nous !!
Il était une fois un Prince pas encore charmant qui vivait dans les jupes de sa mère et qui ne savait pas se servir de ses dix doigts. (extrait)
Et si on donnait la parole aux princesses de contes de fée qui ont bercé toute notre enfance et même notre vie d’adulte ? Sandrine O.se !!!
Il était une fois une princesse pas si princesse qui vivait avec son prince presque charmant. Elle se prénommait Cucendron ou plutôt Cendrillon selon que vous vous souvenez d’elle en enfant malpropre s’asseyant sur les cendres de la cheminée après un dur labeur ou en bonne « fait le ménage » embourbée dans la suie. Peu importe, c’est du pareil au même.
En tout cas, elle veut rétablir la vérité n’en déplaise aux analystes spécialistes de contes de fée qui veulent à tout prix leur donner un sens. Brrr !!! Laissons la magie de Sandrine O.pérer !! Cendrillon balance tout sur la vie de château !! Il est vrai qu’elle a tout de même améliorer ses conditions de vie grâce à une pantoufle !! Une pantoufle non mais sans rire faudrait pas prendre les mouettes pour des hippopotames !! Comment peut-on séduire un homme avec une pantoufle, un escarpin peut-être et de surcroît en verre. Cendrillon l’a fait tomber et il ne s’est même pas brisée !!!
Cependant, je me pose la question existentielle suivante…(Attention, roulement de tambour !!!) Etaient-elles faites de vrai verre ou de vair ? Ce dernier étant une fourrure très précieuse et coûteuse, je pencherai plus sérieusement sur le verre, matière difficile à travailler mais extrêmement magique puisque ladite pantoufle n’allait qu’à Cendrillon.
Bref, on ne va pas tout de même nous faire croire que Cendrillon était à l’aise dans des godasses en verre sans avoir de grosses ampoules aux pieds en rentrant chez elle et de surcroît, que le prince s’était trimballé par monts et par forêts avec une tatanne qui devait fleurer bon la transpiration !! Bref, le merveilleux ne se fonde jamais sur la vraisemblance sinon ce ne serait pas un conte de fée.
Mon esprit s’évade… La vie n’est pas faite de paillettes et Cendrillon ne dira pas le contraire. Elle a quatre enfants et doit faire fi de ses kilos, chercher les chaussettes de son mari et n’a même plus le temps de se pomponner quoique la fée lui aurait été bien utile qui, d’un coup de baguettes magique l’aurait transformée en « je-tire-la-gueule-non-stop-car-j’ai-trop-la-dalle »
Non, à force de grossesse, Cendrillon n’arrive plus à fourrer ses kilos dans sa robe de bal sexy. Pas grave, « un sac à patates » fera l’affaire agrémenté de baskets plus confortables pour pouvoir courir après toutes les tâches quotidiennes.
N’a-t-elle pas envie de se révolter contre ses conditions de vie, de former une rébellion avec ses copines Blanche neige, La Belle au bois dormant et Peau d’âne qui se sont toutes faites avoir par leur belle-mère ou autre sorcière jalouse ?
Je suis raide dingue de mes gosses. (extrait)
Même si elle aime ses enfants d’un amour inconditionnel conditionné par son instinct maternel, n’a t-elle pas envie de les abandonner dans les couloirs du château pour au moins pisser tranquille ? Que nenni… Elle risquerait de se faire assommer par la pomme empoisonnée de sa belle mère qui la ferait dormir pendant cent ans et la dissimulerait sous une peau d’âne pour que personne ne la retrouve et surtout pas son rejeton de fils. Quoique, ce dernier étant toujours en chantier de construction et comportant des vices cachés, la marâtre serait-elle prompte à le reprendre ? Pas sûr !! Critiquer sa belle-fille sur son comportement de mère et d’épouse c’est un fait. Mais de là à reprendre sa création à savoir le prince, il faudrait quand même pas la prendre pour une girouette !! Elle se refuse déjà à s’occuper de sa descendance !!
De toute façon, Cendrillon ne pourrait pas vivre sans son principicule même si face à ses réflexions de prince « j’ai un poil dans la main », elle pourrait se transformer en barbe rouge de colère surtout quand il ne trouve pas ses chaussettes alors qu’elles se trouvent juste au bout de son nez !! Mais ça, Charles Perrault ne nous en parle pas. Sandrine O.zonerait bien son prince pour le façonner à son image mais il est tellement craquant avec ses défauts presque parfaits.
Sandrine O.bromberait certainement l’imaginaire de toutes les petites filles et il faudrait tout recommencer au début de la naissance du crapaud !!! Et attention… le carrosse pourrait bien redevenir citrouille !!
Je vous embrasse sur le nez mes petits crapauds et vous dis à bientôt. (extrait)
Une Cendrillon sans filtre j’adore !
Je vais succomber à la tentation et (re)découvrir au fil des pages l’envers du décors marital racontée par F. :=)
merci Sammy,
N’oubliez pas le plaid en poil de vair !!!
Haha oui, d’ailleurs j’ai plus un faible pour la vigogne 😉 Dont le prix de la laine est supérieur à celui de l’or…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vigogne
Et bonne année !
J’imagine que lors de votre voyage sur le continent américain, vous en avez croisé quelques spécimens. Quel animal majestueux !!!
Bonne année !!