J’étais persuadé que le scribe qui m’a vu naître avait écrit mon histoire à l’encre noire. (Les Mots passent, les Maux s’effacent)
Fréderic Camoin dans chacun de ses recueils fait des jeux de mots avec ses maux, nous parle en vers. Son univers tout entier se voue à la poésie. Sa verve est un instrument de lutte contre ses obsessions de justice, d’égalité et d’espoirs.
Avec une simple prose, il nous transmet sa vision, ses interrogations sur le monde d’aujourd’hui, son engagement à vouloir un monde meilleur.
Cet écorché vif amoureux de la vie secoue les cœurs des plus sceptiques pour les faire voyager tantôt dans sa violence et tant bien que mal dans son amour pour la vie.
Je me surprenais à vouloir m’en sortir et pourtant cela faisait trente ans que je dévalais les escaliers qui menaient à l’enfer. (Des vers et des colères pour l’Elysée)
Sa poésie décuple la teneur de ses propos, les rimes et le rythme qu’il donne à ses vers nous entêtent comme une mélodie pleine de promesses et d’espoirs. Son écriture est une musique. Elle ne demande qu’à être traduite en partition.
Fréderic Camoin est un auteur prolifique, il ne cesse jamais d’écrire…Chaque nouveau recueil est une résurrection, une renaissance.
Et si on effaçait l’historique pour tout recommencer, pour le redécouvrir ?
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