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Alvar Pina, un chef… à croquer

Écrire sur un chef à domicile ? Sérieusement… faut avoir l’estomac solide. Entre ceux qui se prennent pour des rockstars et ceux qui pondent une dissertation juste pour dire qu’un œuf se poche dans de l’eau chaude… je décroche. Moi, je scrolle Insta en pyjama, café tiède, et paf ! Je tombe sur Alvar Pina. Un sourire qui te fait regretter d’avoir englouti des raviolis en boîte la veille. Chef à domicile, mais aussi distributeur d’astuces de cuisine qui sauvent la mise. Et même avec des centaines d’abonnés, il prend le temps de répondre. Oui, même à toi qui pense que les pâtes se cuisent dans l’eau froide.

Alvar veut dire elf guerrier. Pina ? Pomme de pin ou Ananas. Autrement dit… Alvar Pina protège ton assiette comme un garde du corps en tablier. Aucun sens ? Exact. Mais ça colle parfaitement à ce chef qui mitonne autant les produits que les souvenirs. Il dorlote ton estomac comme une pâte qu’on laisse reposer sous un torchon.

Ce qui est fou, c’est qu’il a déjà vécu mille vies en un peu plus de trente ans : disciple Shaolin, service militaire, globe-trotter, commis dans des restos étoilés… et maintenant chef à domicile. Et malgré tout ça, il trouve le temps de cuisiner pour toi le novice que tu es. Le mec pourrait t’apprendre à concocter une sauce et te filer une tape dans le dos en même temps.

Il est sincère, aérien, souriant… pas du genre à juger tes carottes taillées en cubes approximatifs. Dommage qu’il soit basé en Suisse, j’aurais volontiers laissé les fourneaux entre ses mains, les soirs de flemme. Dans ma famille, la cuisine, c’est essentiel : on échange, on goûte, on se chamaille… et au final, on partage bien plus qu’un repas. Bref, une vraie comédie culinaire.

Ce chef se situe entre patience et harmonie. Chaque geste est un tao, chaque couteau, une extension de l’âme. Puis un jour, en cuisine pro, il croise un second flippant qui le dévisage comme s’il avait flambé sa grand-mère. Le genre de type qui fleure l’incompétence. Mais Alvar reste zen. Il sourit, il explique, il transmet. Oui même à toi qui crois que le rutabaga est la dernière danse de l’été !

Le service militaire suisse lui a appris la rigueur, Shaolin, la transmission. En cuisine, priorité au local et au frais. Chez lui, chaque ingrédient compte et n’est pas là juste pour faire joli. Oui toi qui crois que la mandoline est un instrument de musique.

Asie, Pérou, République dominicaine… ses plats sont des billets d’avion comestibles. Il rend la découpe d’un oignon aussi zen qu’une méditation. Rester calme ? Personnellement, même une séance de yoga me fiche des frissons. Entre exercices de respiration et positions improbables, mon corps sort de mon enveloppe corporelle pour se foutre de moi. Merci mais non merci !!!

Le chef Alvar Pina cuisine sans chichi. Pour lui, faire à manger, c’est la réponse à tout. Tu rates ? Tu manges quand même et t’apprends. Il t’invite, il explique, il partage. Sérieusement, chaque geste me donne l’impression qu’il cache un moine sous sa veste de cuisine. Avec son calme, je serais déjà en finale de Top Chef.

Si Alvar Pina était un plat, ce serait un ceviche explosif, assaisonné de discipline, relevé de piment, parfumé à la citronnelle. Autour de la table, on rit, on goûte… même un soir de semaine devient festif. Chaque bouchée est un voyage, chaque sourire du chef un bonus, chaque geste transmis une preuve que la cuisine, c’est donner et partager. Franchement, il mérite une médaille.

Petite confession : je ne l’ai jamais rencontré. On a juste échangé sur les réseaux. Tout ce que je raconte, c’est son énergie qui passe dans ses posts. Suffisant pour te donner envie de croire que certains ont le don de transformer leur savoir-faire en super-pouvoir et t’enseigner l’art de rendre les gens heureux rien qu’en respirant.

Alors oui, range tes casseroles et ouvre ta porte. Le chef Alvar s’invite dans ta cuisine et fera de ta table, une fête. Goûte, déguste, partage, tes papilles te diront merci.

Tout le monde ne peut pas être une truffe. La plupart d’entre nous sont des pommes de terre. Et une pomme de terre, c’est déjà très bien. Massimo Bottura

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