L’encre est mon opium…La vie est mon tombeau
Frédéric Camoin (16 ans)
Dès l’âge de 16 ans, Fréderic Camoin donne le ton dans son premier poème. Il se sert de l’écriture comme un exutoire à tous ses maux. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’il a écrit « La Saveur des mots. La Peur des Maux », recueil de poèmes édité aux éditions Spinelle.
Pas besoin d’analyse, ses écrits parlent d’eux-mêmes. Chacun est libre d’en faire son interprétation.
Fréderic Camoin nous interpelle dans chacun de ses vers par la noirceur de ses mots, des propos qui contrebalancent avec l’espérance, ses espérances.
Même s’il parle de sujets graves et d’actualité, il est l’antithèse de ses poèmes. C’est un épicurien.
Nos œuvres doivent-elles être le parfait reflet de nous-mêmes ? Un poète est-il forcément mélancolique ? Je ne pense pas.
Ses poèmes mis bout à bout sont des morceaux de lui, à chaque fois on en apprend un peu plus comme un puzzle qui au bout du compte dessinerait son visage, un visage de clown triste.
« Quel beau jour que ce jour-là ? Quand j’ai porté l’estocade à la feuille blanche… Ma mélancolie a mis les voiles »
La force des mots (extrait)